Déouvrez l’aspect historique,
traditionnel et ancien de la commune de Baudres.
Composée à ce jour de 419 habitants,
notre village est fier de son parcours
à travers les âges.
-
L'école communale
HISTORIQUE DE LA CONSTRUCTION DE L’ECOLE DE BAUDRES
2ème moitié du XIXe siècle
1859 : Achat par la commune à M. Maillet, d’un terrain (330 F) situé entre le Bourg de l’Eglise et le Bourg du Caillou, pour la construction de l’école.
1860 : Construction de la 1ère classe (de garçons) d’un coût de 7 000 Francs pour 36 m2 ; construction du logement de l’instituteur.
1880 : Construction de la 2ème classe de filles d’un coût de 13 925 Francs pour 72 m2.
1881 : Loi Jules Ferry et Paul Bert du 16 juin 1881 : gratuité absolue de l’enseignement primaire dans les écoles publiques.
1882 : Loi Jules Ferry du 28 mars 1882 : instruction primaire obligatoire.
1893 : Agrandissement de la classe de garçons, construction des préaux, des lieux d’aisance, grille d’entrée et de clôture.1ère moitié du XXe siècle
1913 : Construction de la 3ème classe (classe enfantine).
1935 : Création d’une cantine, ou plutôt un réfectoire (dans le vestibule de l’école situé entre l’appartement et la classe).
Les années 60
1959 : Construction du préau et de la cantine
1959-60 : Construction d’une 4e classe au 1er étage.
Les années 80
1985 : Projet de création du Regroupement Intercommunal (R.P.I.) BAUDRES – ROUVRES-LES-BOIS – BOUGES-LE-CHATEAU
1986 : Rédaction des statuts. Aménagement d’une salle de repos pour la maternelle. Ouverture d’une garderie.
2022-2023 : Rénovation complète des locaux : Ecole – Cantine - Garderie -
Balzème
BALZÈME (en savoir plus)Avant que Baudres ne devienne une commune à part entière avec sa propre église, c’est la petite paroisse Saint-Sulpice de Balzème (mentionnée en 1223), siège d'un prieuré relevant de l'abbaye de Déols, non loin de Baudres qui tenait lieu de commune. Elle a été rattachée à Baudres en 1819.
Au lieu-dit Chambon se dressait une gentilhommière, demeure de la famille de Mazières de vieille noblesse berrichonne. En 1719. Marie de Mazières fera une fondation de messes et donnera à la cure un quartier de prés aux Fontenelles. Le bâtiment existe toujours avec un corps principal et une tour.
-
La Source Lucia
LA SOURCE LUCIA (en savoir plus)Louise Lucia Gigot est née à Valençay le 20 octobre 1870 et est décédée à Baudres le 6 avril 1955.
1912 : Lucia Gigot découvrit les vertus de son eau.
1914 : elle commence à chercher la source.
Après diverses démarches, le 16 septembre 1931, le puits est creusé, la source jaillit.
Le puits avait 17 mètres de profondeur, la colonne d’eau 14 mètres avec niveau constant et une température de 12°.
Des chimistes et autorités médicales sont consultés ;
ils se prononcent sur les vertus de l’eau de la Source Lucia : « eau de haute classe, eau oligo-métallique, qui possède une puissance thérapeutique certaine ».
Le site devint alors un lieu de pèlerinage.
Malheureusement, faute de moyens et d’intérêts, l’exploitation fut abandonnée. La guerre de 39-45 et le manque de capitaux en ont décidé autrement.
Aujourd’hui, seule demeure la carrière de silice.
-
Le Prieuré de Grandmont
LE PRIEURÉ DE GRANDMONT (en savoir plus)Grandmont, aussi appelé Bruslemont fut fondé vers l’an 1100 par Robert V de Buzançais sous le nom de Prieuré de Grandmontain.
Grandmont tient son nom de l’ordre qui y siégea jusqu’à la fin du 18ème siècle.L’ordre de Grandmont était un ordre rural, communautaire très pauvre.
En 1842, les restes du Prieuré furent détruits presqu’en totalité pour construire une maison de maître.
Il ne reste du Prieuré que l’ancien passage voûté, transformé en chapelle par Jules Favre.
Cette propriété est privée. -
L'église Saint-Martial
L'ÉGLISE SAINT-MARTIAL (en savoir plus)L’église Saint-Martial présente une nef unique, un chevet plat voûté.
Les murs extérieurs disposent d’un certain nombre d’inscriptions et sculptures classées, graffitis, fleurs stylisées, fleur de lys gravés sur pierre calcaire.
Le clocher, tour carrée (XVIème siècle) à contreforts d’angles sur la travée la rendent également intéressante.
C’est une église romane (XII-XVIème siècle) qui dépendait autrefois de l’Abbaye de Déols.
-
L'histoire des cloches
Arrêté n° 89 E 1165 du 13 juin 1989, portant inscription d’objets mobiliers sur l’inventaire supplémentaire à la liste des objets mobiliers classés.Article 1er Eglise Saint Martial.
Graffiti, fleur stylisée, gravé sur pierre calcaire, clocher, baie est, VIIème siècle.
Graffiti, fleur de lys, gravé sur pierre calcaire, clocher, baie est, XVII ème siècle.
Inscription murale, pierre tendre, façade ouest, époque médiévale.
Inscription murale, pierre tendre, façade ouest époque médiévale.
Cloche bronze, clocher 1873.
Cloche bronze, clocher 1873.
Arrêté n° 2010-03-038 du 3 mars 2010 relatif à l’inscription d’objets mobiliers sur l’inventaire supplémentaire des monuments historiques du département de l’Indre.Calice et sa patène, métal argenté et vermeil (coupe) orfèvre Favier, 2ème moitié du XIXème siècle.
Chape dorée de la Fête-Dieu, drap à fil d’or, frange argentée, motif pélican, fin XIXème siècle
Les cloches de l’église de Baudres (source Bodet Campanaire courriel du 16 octobre 2020).Grosse cloche (Clémence) date de 1873 (hauteur : 0, 82 m, tour à la : 175, poids : 350 kg,
fondue par entreprise Bollée et fils fondeurs à Orléans ; 1976, réparation du battant de la grosse cloche.Cloche (Eugénie Cyprienne, fille du Baron et Baronne ? ) date de 1873
(hauteur : 0, 50 m tour à la base / 100, poids 73 kg, fondue par entreprise Bollée et fils fondeurs à Orléans) .Cloche dite de Balzème (dite « de la grêle ») date de 1400
(hauteur : 0,50 m ; tour à la base : 100, poids : 73 kg). -
L'histoire d'une entreprise de confection
L’entreprise de confection Manucuir, créée au milieu des années 60, a compté plus de 200 employés. Spécialisée dans la production de pantalons, blousons en cuir ou en jean, l’entreprise avait une excellente réputation dans le monde du textile.
En 1984, Manucuir avait encore un effectif de 170 personnes. Puis un nouvel investisseur souhaitant l’agrandissement de l’usine et l’acquisition de matériel performant incite la commune de Baudres à construire un nouvel atelier de 700 m2 attenant à celui existant de 1300 m2 : c’est alors l’entreprise Médiatex.
Mais en 1987, 93 licenciements, dépôt de bilan, liquidation judiciaire, propositions de reconversion : 36 personnes quittent la société, 44 restent.En mai 1997, jugement de redressement judiciaire de la Sarl Mikado. Un repreneur est arrivé, mais la chute de l’entreprise s’est accélérée.
Le 17.11.1997, les salariés recevaient leur lettre de licenciement.
Fin de la confection à Baudres.
Par délibération du 26.02.1999, le Conseil municipal souhaite faire l’acquisition de l’ensemble des immeubles Manucuir et Médiatex. Cette proosition est acceptée par délibération du 08.07.1999.Le site devient communal.
Par délibération du 22.10.1999, le Conseil municipal vend les immeubles, situés 16 rue de la Source, à M. et Mme Vetter, T.C.E. (Technic Camping Equipement), société spécialisée dans la fabrication, l’entretien et la réparation de tout matériel dérivant du camping.
M. et Mme Vetter ont repris ces immeubles afin de développer à Baudres leur usine (précédemment basée à Seigy, Loir-et-Cher).